Ils ne connaissaient pas depuis très longtemps, et ils avaient instauré dans leurs jeux une certaine retenue qui ralentissaient l’apprentissage qu’ils faisaient l’un de l’autre. Un jour, ils se fixèrent comme règle de se caresser face à face, mais sans se toucher ni dire un mot.
Ils étaient donc là, elle allongée sur le lit, offrant son corps laiteux à la vue de son compagnon et lui assis dans un fauteuil, la contemplant et tenant en main la flèche d’amour. Le regard de la femme sur sa verge produisait un effet prodigieux : il lui semblait qu’un flux de force et de confiance venait directement gonfler sa hampe, lui procurant une joie qu’il ignorait jusqu’alors. Elle s’appliquait à lui dévoiler ses petits secrets et elle en frémissait des seins à la pointe des pieds. Ils s’observaient tranquillement, guettant les moindres signes de plaisir chez l’autre, et nourrissant ainsi leur désir qui devenait insupportable. La loi de retenue qu’ils s’étaient fixée faisait de cette veille un véritable supplice, un véritable délice.
Elle se retourna enfin lorsqu’elle sentit monter en elle la grande vague. Elle voulait se concentrer sur son plaisir. Comme une enfant, à plat ventre elle enfouit sa tête dans l’oreiller et fut soudain agitée de soubresauts qu’elle ne cherchait plus ni à montrer ni à cacher. Elle se laissait emporter par le courant impétueux du plaisir.
Lui se réjouissait de la vue du derrière de sa maîtresse, de ses belles fesses agitées par la houle. Il se leva, se pencha au-dessus d’elle et inonda son beau derrière d’un liquide crémeux qui s’écoulait lentement dans les creux de la belle allongée. En sentant le sperme chaud sur elle, elle poussa un petit cri doux et lent. Le liquide s’insinuait entre ses fesses, comme un fleuve tranquille dans sa vallée. Alors, il transgressa leur loi commune ! d’un doigt, il suivit sa liqueur dans le joli sillon, massant et huilant la porte secrète de la belle. Elle poussa un petit râle où il y avait peut-être « non ». Le doigt de son ami massait et enduisait de sperme le petit trou, s’y enfonçant même légèrement par instants. « Marc, qu’est-ce que tu fais ? » … Il faisait. Il en avait le cœur serré de violer la loi qu’ils s’étaient donnée et il en éprouvait aussi une sorte de joie perverse.
Peu à peu, sa verge gonfla de nouveau. La vue du bassin ondulant et des belles fesses, de la tête enfouie, des épaules blotties, le récompensait de sa transgression et l’encourageait toujours. Alors, il écarta les pieds de sa belle, fit remonter ses cuisses le plus haut qu’il put, la plaçant dans la position de l’Odalisque blonde de Boucher. Sa verge trouva le chemin de l’entrée secrète. Il l’appuya fermement contre la petite ouverture. Elle lui répondit d’un nouveau râle où il y avait encore peut-être « non ». Il insista, hésita, tiraillé entre la honte de trahir sa parole et la joie de la violer. Mais, peu à peu, un effet magique fit comme un Sésame et les chairs de la belle se relâchèrent, avalant son gland enfiévré. La bague tenait enserré son gros doigt épais et dur. Il s’enfonça encore, savourant chaque millimètre conquis, sentant le moindre spasme de celle qu’il envahissait lentement. Puis, enfin, lorsqu’il ne put plus progresser, il s’arrêta, ils palpitaient ensemble. Il la prenait et elle le possédait.
La suite,chères lectrices et lecteurs, est encore plus délectable, mais j’aime bien l’idée de vous en priver !