J’ai commencé ce blog, il y a quelques années maintenant. Beaucoup de visites… plus de 200 000 visiteurs uniques, peu de commentaires, à peine une vingtaine… mais ce n’est sans doute pas, aujourd’hui spécialement, le plus marquant. Non ce à quoi je pense aujourd’hui, c’est que cela fait 10 ans que je me suis mis à pratiquer le libertinage. J’estime qu’à raison de 10 nouvelles partenaires chaque année, j’ai donc fait l’amour à une centaine de femmes en 10 ans. Je crois que c’est une moyenne basse. Je n’ai pas l’obsession du chiffre, ce n’est pas un tableau de chasse, juste un bilan, une réalité dont je ne tire pas forcément une gloire. Petite précision : je ne fréquente pas les prostituées : elles étaient toutes d’accord, volontaires, elles en avaient toutes envies. Le chiffre semble élever et il l’est sans doute : c’est dix fois plus de partenaires qu’un Français a dans sa vie en moyenne. Pour autant, je ne regrette rien. Elles m’ont toutes appris quelques choses. Même si souvent, je n’ai été qu’un numéro dans une série. Dans 65 % des cas, le mec d’avant vient d’éjaculer, je le remplace, je lime, j’expulse ma semence dans la capote, je me retire en tenant le latex serré autour de ma verge qui ramollit. Je suis à peine sorti qu’une autre bite, dure et érigée, me remplace. Je suis à peine sorti de la pièce que le mon successeur lâche la sauce à son tour. Je suis à peine sous la douche que le prochain est déjà en train de la limer à son tour. Avec les années, j’ai fini par être plus sélectif. Sur ces 100 partenaire, 35 ont été de vraies histoires, des femmes que j’ai aimé à côté de leur mari, avec leur mari parfois, en dépit de leur mari parfois. Des femmes qui connaissent mon prénom et que je peux nommer : Véronique, Gaëlle, Brita, Ange, Fabienne… Pour tout cela, je voudrais remercier les couples qui m’ont fait confiance, le destin de m’avoir permis de vivre tout cela. J’en veux encore, et encore plus et encore plus fort, mais je ne prendrais plus une femme qui ne connaît pas mon prénom et je ne prendrais plus une femme dont je ne connais pas le prénom, et je ne prendrai plus une femme dont le mari ne m’aura pas serrer la main. Je crois que j’ai eu la quantité, je vais miser sur la quantité désormais.
avr 212014